La traduction journalistique : quels défis pour le traducteur ?

Face à la globalisation des canaux d’information, la traduction journalistique est de plus en plus sollicitée, que ce soit par des médias, des agences de presse ou des entreprises internationales. Ce type de traduction unique en son genre nécessite non seulement de solides compétences linguistiques, mais aussi d’excellentes capacités rédactionnelles. Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour réussir la traduction de vos textes journalistiques et articles de presse.

 

Qu’est-ce qu’une traduction journalistique ?

On parle de traduction journalistique pour faire référence à la traduction de contenus rédigés par des journalistes et destinés à des médias. La traduction journalistique peut donc concerner la presse écrite, les médias digitaux, mais aussi audiovisuels :

  • PQR (presse quotidienne régionale) ;
  • PQN (presse quotidienne nationale) ;
  • journaux hebdomadaires ;
  • magazines ;
  • revues spécialisées ;
  • agences de presse ;
  • webzine ;
  • télévision ;
  • radio…

Voici quelques exemples de supports pouvant faire l’objet d’une traduction journalistique :

  • l’article de presse écrite
  • l’article web
  • l’interview (d’un expert, d’une personnalité publique…)
  • la brève (un fait d’actualité annoncé brièvement)
  • le communiqué de presse
  • l’éditorial (article rédigé par la direction du journal)
  • le compte-rendu d’un événement
  • l’enquête journalistique
  • le billet d’humeur
  • la tribune libre pour exprimer une opinion
  • la revue de presse (une synthèse de la presse autour d’un sujet donné)
  • le portrait d’une personne
  • la chronique littéraire, gastronomique, sportive, artistique, médicale…
  • le reportage tv, le documentaire, l’émission de radio, le journal télévisé, le bandeau d’information (sous-titrage ; traduction pour voix off ou doublage de voix…).

 

Quels sont les défis de la traduction journalistique ?

La traduction journalistique se différencie de la traduction technique et de la traduction littéraire à plusieurs niveaux. Elle présente un certain nombre de défis spécifiques pour le traducteur :

Le respect de la ligne éditoriale

Le premier défi du traducteur-journaliste est de traduire le texte en respectant la ligne éditoriale du média, mais aussi la plume de l’auteur. Le contenu final doit en effet être aligné à la tonalité du journal.

Le traducteur journalistique doit également prendre en compte la cible de lecteurs. En effet, il devra utiliser un vocabulaire spécialisé et pointu s’il s’adresse à un lectorat très ciblé (par exemple, pour la traduction d’articles scientifiques, financiers ou médicaux).

A contrario, pour un article généraliste, destiné à être partagé auprès du grand public, il devra veiller à vulgariser les informations très techniques. Le niveau de langage utilisé va également varier en fonction de la cible : un langage accessible pour des jeunes, un langage formel pour des professionnels et des experts…

Par ailleurs, la traduction journalistique peut concerner un large éventail de secteurs. On retrouve par exemple :

  • le journalisme sportif (généraliste ou spécialisé dans un sport)
  • le journalisme culturel (cinéma, art, littérature…)
  • le journalisme musical
  • le journalisme féminin (mode, beauté, lifestyle…)
  • le journalisme économique
  • le journalisme politique
  • le journalisme culinaire
  • le journalisme scientifique
  • le journalisme d’investigation
  • le journalisme médical…

Le respect des codes journalistiques

En outre, la traduction journalistique a la particularité de solliciter des compétences rédactionnelles aiguisées. Un article de presse doit, en effet, capter l’attention du lecteur et le tenir en haleine jusqu’à la fin du texte. Le style journalistique est dynamique, rythmé, accrocheur et la lecture doit être fluide. En traduction journalistique, la précision, la transparence et l’objectivité sont les maîtres mots.

Le journalisme est également encadré par un certain nombre de codes, pouvant varier selon les pays. La traduction journalistique exige ainsi de bien connaître les normes en vigueur dans le pays concerné, ainsi que les contraintes éditoriales propres au type de support.

Pour un article dans la presse écrite par exemple, le traducteur devra redoubler d’efforts pour respecter le nombre de caractères et de feuillets demandés. Dans le cas contraire, cela risque d’impacter la mise en page finale du journal papier. C’est un véritable challenge car, d’une langue à l’autre, le nombre de mots sera très différent pour un même texte. En outre, le sens de la lecture peut varier (du français à l’arabe par exemple), impactant d’autant plus la mise en forme du support papier.

Pour traduire un article web, le traducteur devra également prendre en considération les contraintes SEO. Il lui faudra ainsi fournir un article optimisé, si cela est exigé par le client.

En outre, le traducteur journalistique peut aussi être amené à traduire de nombreuses informations annexes à l’article (sources, légendes photos, infographies, visuels, citations en exergue…). Il doit donc être familiarisé avec la traduction sur différents types de supports.

La traduction dans le respect de la culture locale

Bien souvent, les textes journalistiques comportent une grande dimension culturelle. En effet, l’écriture journalistique se prête à l’usage d’expressions idiomatiques, de jeux de mots, de métaphores, de figures de style, d’effet de surprise, d’allusions…

C’est un autre défi majeur pour le traducteur, qui doit faire preuve d’une grande créativité pour traduire en respectant l’intention d’origine mais aussi la culture locale. Il doit effectivement délivrer un texte parfaitement intelligible, exempt d’éléments pouvant choquer, porter à confusion ou générer des erreurs d'interprétation et des malentendus chez le lecteur.

En bref, le traducteur doit réussir à respecter le style rédactionnel du journaliste, tout en adaptant le texte à la culture locale.

 

Quelles sont les compétences requises pour traduire un texte journalistique ?

Face à ces nombreux défis, le traducteur spécialisé dans la traduction de textes journalistiques doit posséder un savoir-faire très spécifique. Voici les principales compétences que doit détenir tout traducteur journalistique :

  • un sens créatif aiguisé ;
  • une grande rigueur pour éviter toute ambiguïté pouvant altérer l’exactitude des informations ;
  • une connaissance du métier de journaliste, du jargon propre au secteur, des différents formats et du processus de rédaction journalistique ;
  • une curiosité ;
  • une solide culture générale ;
  • une grande réactivité et une capacité à travailler dans l’urgence pour traiter des faits d’actualité chauds ;
  • une excellente connaissance des us et coutumes du pays de destination ;
  • une capacité à rechercher des informations et à identifier les sources fiables ;
  • une adaptabilité, afin de pouvoir traduire des supports et des sujets divers, dans différents niveaux de langage ;
  • une appétence pour l’actualité ;
  • une maîtrise des règles de presse écrite et du web ;
  • une connaissance des normes rédactionnelles propres aux médias du pays de destination (phrases courtes, écriture inclusive…).

 

À qui faire appel pour traduire des articles de presse ainsi que des textes journalistiques ?

La traduction journalistique présente également des enjeux majeurs. En effet, les textes traduits ont souvent vocation à être diffusés auprès d’un large public, dans l’objectif d’informer, d’expliquer, de témoigner ou de partager des informations importantes.

Par conséquent, l’erreur n’a pas sa place : la moindre maladresse de traduction pourrait en effet mettre en péril la cohérence du texte et sa bonne compréhension, mais également porter atteinte à la notoriété et à la crédibilité du média.

Pour cette raison, il est primordial de faire appel à un traducteur professionnel, expérimenté dans ce type de traduction à part entière. Vous pouvez vous tourner vers une agence de traduction telle qu’Alphatrad, qui dispose d’un vaste réseau de traducteurs spécialisés, en mesure de vous proposer des services de traduction journalistique fiables et de qualité.

Vous pouvez également faire appel à un traducteur freelance spécialisé, ou encore à un professionnel qui possède une double casquette de journaliste et traducteur.

Un traducteur de confiance doit être en mesure de garantir :

  • la confidentialité des informations
  • la sécurité des données fournies par le client
  • le respect des délais impartis
  • la possibilité de traiter des demandes en urgence
  • la qualité et la fidélité de la traduction

Pour rappel, un traducteur doit toujours traduire vers sa langue maternelle. En outre, pour garantir la fiabilité de la traduction, privilégiez les traducteurs basés dans le pays où la langue cible est d’usage. De cette manière, le traducteur sera parfaitement familiarisé avec l’actualité locale et les codes culturels et il possédera un vocabulaire dans l’air du temps.

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Les réponses à vos questions sur la traduction journalistique

La seule façon de traduire un texte journalistique de manière fiable est de faire appel à un traducteur professionnel spécialisé, doté d’une expérience dans ce type de traduction et de connaissances pointues des métiers du journalisme. La traduction automatique n’est pas recommandée pour ce type de contenus.

La traduction d’un titre est un défi à part entière pour le traducteur. En effet, le titre doit être accrocheur, incitatif et susciter l’attention du lecteur de façon immédiate. Pour traduire un titre d’article, le traducteur doit prendre en compte l’intention d’origine et l'effet généré, tout en veillant à l’adapter à la culture locale.

Pour traduire un article de presse en anglais, il est important de faire appel à un traducteur professionnel spécialisé en traduction journalistique et de langue maternelle anglophone. Ce dernier doit, de préférence, être natif du pays où la langue cible est d’usage (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Afrique du Sud, Inde, Canada…). En effet, il existe de nombreuses nuances de vocabulaire, de grammaire et de conjugaison entre chaque variante de l’anglais (anglais britannique, anglais américain…).